Solo dansé sur Al Atlal (les ruines), poème chanté pour la première fois en concert par Oum Kalthoum en 1966. La chanson dure 50 minutes.
Solo dansé sur Al Atlal (les ruines), poème chanté pour la première fois en concert par Oum Kalthoum en 1966. La chanson dure 50 minutes.
« … Dans le Coran et la sainte Sunna prophétique, l’Islam a donné à la mère un statut distingué par rapport à celui du père pour ce qui est du dévouement, de l’affection et de la charité. Car pour donner vie à l’enfant, la mère met la totalité de l’effort et porte la totalité du poids.
Il existe une différence entre la paternité et la maternité. La première ne constitue pas une fatigue corporelle pour l’Homme qui ne met en œuvre que son instinct et son désir ; alors que la seconde constitue une tâche lourde et expose la mère au danger.
C’est elle qui entretient l’enfant, qui le nourrit de tout son corps et aux dépens de sa santé, qui s’expose au danger lors de l’accouchement et de l’allaitement, ce qui entrave sa liberté et réduit l’espace de son mouvement.
Dans ce sens, la Tradition Prophétique dit que «Le Paradis est sous les pieds des mères».
C’est à partir de cette figure maternelle que je veux explorer un nouveau solo, sonder mon bouleversant désir d’être sur scène… pour un hommage aux mères… aux femmes… à la féminité…
Car mon envie de danser est une envie de démesure et de ravissement…
La danse est pour moi une traversée féminine, dans la légèreté et la grâce.
Des espaces féminins, et des sons, des voix de femmes multiples et foisonnantes, dans toutes les langues, de tous les temps et de toutes les contrées.
Ce désir de femme n’est peut-être qu’une seule femme, une seule chanson, une seule voix. La voix solitaire d’une femme.
Ma danse se veut un hommage aux héroïnes, à nos mères, à nos sœurs…
C’est un signe vers les femmes qui m’entourent et m’ont entouré, mais aussi vers la femme qui est en moi, vers ma propre féminité. En la dévoilant, je dévoile ma fragilité, ma perception de la sensualité et du courage dans le même temps.
Ce dévoilement se conçoit sans travestissement. Se mettre dans la peau d’une femme, ce n’est pas se vêtir comme une femme, se revêtir de féminité, mais bien puiser en soi, profondément, pour trouver la générosité et la sensualité.
La force et l’émotion alliées dans la danse.
Pour mieux être seul, j’ai un complice, un regard, une générosité : celle du chorégraphe Thomas Lebrun … qui signe avec moi ce solo…
Nous sommes deux hommes pour danser la femme …
Sa danse, son écriture et sa personnalité m’ont aidées à me dépasser et enrichir mon univers et ma danse…. « .
Radhouane El Meddeb
Conception et dramaturgie Radhouane El Meddeb
chorégraphie Thomas Lebrun et Radhouane El Meddeb
interprète Radhouane El Meddeb
scénographie Annie Tolleter
sonographe Stéphane Gombert
lumières Xavier Lazarini
régisseur général Bruno Moinard
administration Bruno Viguier
production – diffusion Florence Kremper
Production : La Compagnie de SOI – Coproduction : Montpellier Danse, le 104-centquatre, Paris, le Centre chorégraphique national de Tours – direction Thomas Lebrun, , avec l’aide à la création de la DRAC Ile-de-France, Avec le partenariat du Centre National de la Danse – Pantin pour le prêt de studio – Radhouane El Meddeb est artiste associé au CENTQUATRE.
Tournée 2013 :
Tanzquartier, Vienne | La Ferme du Buisson | 104, Centquatre, Paris | CCN de Caen | Danse à Lille | FIAF Florence Gould Hall, New York | Festival Tours d’horizon | Francophonies en Limousin | Scène Nationale d’Aubusson | Pôle Sud Festival Strasbourg Méditerranée
Tournée 2014 :
Hangar 23, Rouen | Art Danse Dijon | Théâtre des 4 saisons Gradignan | Théâtre en Dracénie Draguignan | Pavillon Noir Aix-en-Provence | Theater der Welt, Manheim – Allemagne